… Dans un grand Bœing bleu de mer
J’ai besoin de revoir l’hiver
Et ses aurores boréales
J’ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l’hiver
Des roses bleues, des roses d’or
Dans le silence de l’hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le crystal et le verre
Où viennent se poser des anges
Je reviendrai à Montréal
Écouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l’hiver
Je veux revoir le long désert
Des rues qui n’en finissent pas
Qui vont jusqu’au bout de l’hiver
Sans qu’il y ait trace de pas
Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois. Une chanson tant et tant écoutée à l’adolescence, avec le vœu d’un jour visiter cette ville. Vœu renouvelé avec la lecture des Chroniques du Plateau Mont Royal de Michel Tremblay qui retracent, à travers la saga des Desrosiers entre 1913 et 1963, cinquante ans de l’histoire du Québec et d’un quartier populaire et ouvrier montréalais.
Difficile d’écrire sur cette ville temps ultime du voyage, tellement les images foisonnent. Dans le désordre. A l’image de la ville.
Ce séjour à Montréal est synonyme du Mont Royal visible de partout.
De balades à la découverte des graffitis et murs peints colorés. L’art urbain fait partie intégrante de l’identité montréalaise et le reflet de son bouillonnement culturel. D’escaliers extérieurs en fer forgé. Et la question attenante : pourquoi cette idée farfelue d’installer les escaliers à l’extérieur alors qu’ils sont enneigés une partie de l’année ? Une façon de gagner de la place à l’intérieur des logements ?
Du Saint-Laurent toujours là majestueux et son lien hydraulique avec les États-Unis. Un lien qui donne le sentiment d’être à Montréal particulièrement connecté au monde.
D’un spectacle d’improvisation dans un petit théâtre du quartier du Plateau.
Comment tirer un fil dans ce foisonnement, ce fouillis, ce chaos ?