Blog Nuage

Observer, photographier, écrire, peindre les nuages

En 2018 j’ai commencé un travail sur les nuages. Dans un carnet de croquis format A4, un zap-book (j’aime ce type de carnet aux pages fines qui gondolent sous l’effet des papiers collés et des pages peintes ; j’aime le voir doubler ou tripler d’épaisseur au fur et à mesure de l’ajout de documents, le sentir, palper et tourner les pages), j’ai collé des photos de nuages, quelques textes extraits d’ouvrages empruntés à la bibliothèque, des photos de tableaux de ciel de Boudin, Constable, Monet. Sur une quinzaine de pages et puis plus rien.

Depuis plusieurs mois, sans faire le lien avec le travail juste ébauché en 2018, je photographie les nuages. Pour le plaisir d’observer, photographier, sélectionner et partager sur Instagram. Sans légende, certaines photos sont identifiables par un petit bout de ville ou de paysage présents en bas de l’image.

J’aime les accumulations de photos sur un même thème. Les regarder, les comparer, les compléter. Me remémorer l’heure de la journée de la prise de vue du cliché, la saison, le lieu. Acte poétique ? Peut-être, dans Un chien à ma table, Claudie Hunzinger écrit : La poésie. C’est quoi la poésie ? Un pas de côté.

Il y a quelques jours, tel un flash, le travail de 2018 m’est revenu en mémoire. Alors pour aller plus loin je décide de le reprendre et le mener en parallèle des publications sur Instagram. Pour l’épaissir. Faire des liens, écrire des souvenirs, évoquer les  » peintres de nuages « , noter tout ce qui me passe par la tête. Et stocker l’ensemble sur mon blog dans un onglet Nuage.

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